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NAPOLÉON 1821 | 2021

LE BICENTENAIRE

Depuis 2015 le peintre Jean Gaudaire-Thor travaille sur l’épopée napoléonienne pour redonner une présence nouvelle à cette histoire hors du commun. C’est sous un angle contemporain que l’artiste nous fait revisiter ce moment unique de notre mémoire collective. Cette ambition de questionner et réactiver le mythe par la peinture, le dessin et la sculpture, nous entraine loin des images venues du passé et nous invite à en devenir peut être, les nouveaux acteurs.

Un parcours européen est programmé pour cette année 2021, année du bicentenaire de la mort de l’Empereur Napoléon. Les quelques 400 œuvres réalisées par l’artiste ces cinq dernières années seront réparties sur cinq sites en France et en Italie. Les villes de Fontainebleau, Sens, Toulon, Ravenne et Cervia en Italie accueilleront les travaux de l’artiste. Toutes ces expositions et cette édition ont reçu le soutien de la Fondation Napoléon et ont obtenu le label 2021 ANNÉE NAPOLÉON.

Dal 2015 il pittore Jean Gaudaire-Thor lavora sull’epopea napoleonica per ridare una nuova presenza a questa straordinaria storia. È da un punto di vista contemporaneo che l’artista ci fa rivisitare questo momento unico nella nostra memoria collettiva. Questa ambizione di mettere in discussione e riattivare il mito attraverso la pittura, il disegno e la scultura, ci allontana dalle immagini del passato e ci invita a diventare, forse, i nuovi attori.

Un percorso europeo è stato programmato per quest’anno 2021, anno del bicentenario della morte dell’imperatore Napoleone. Le circa 400 opere realizzate dall’artista negli ultimi cinque anni saranno esposte in cinque sedi in Francia e in Italia. Le città di Ravenna, Cervia, Fontainebleau, Sens, Tolone accoglieranno le opere dell’artista. Tutte queste mostre e questa edizione hanno ricevuto il sostegno della Fondation Napoléon e hanno ottenuto il logo 2021 ANNÉE NAPOLÉON.

LUI, LUI PARTOUT

Napoléon est de tous les temps et de tous les arts. Il les a utilisés pour sa propagande, l’épopée les a submergés et son souvenir les inspire encore. En voici une nouvelle preuve. Les romantiques ont ouvert le feu, cherchant à guérir leur mal de vivre dans la carrière du grand homme (où l’idée qu’ils s’en faisaient). Ils attribuaient parfois à Napoléon des qualités et, surtout, des buts qu’il n’avait sans doute pas poursuivis, comme le libéralisme politique qui lui était étranger. Mais le Mémorial de Sainte- Hélène était passé par là, déchaînant les imaginations et parfois les regrets. La grande armée créative, sans cesse renouvelée, s’engouffra dans la brèche.

Ces échos retentissent encore dans la littérature, la musique, le théâtre, le cinéma et, nous l’allons voir, dans la peinture et la sculpture d’aujourd’hui. Napoléon est un peu chez lui dans toutes les époques et dans tous les genres.
Même si, parfois, les napoléonistes se sentent moins à l’aise avec l’art contemporain qu’avec les représentations plus classiques, ils savent aussi adopter les artistes qui se laissent porter par leur personnage et leur époque préférés autant qu’ils les revisitent.
C’est ce qu’ils ressentiront en lisant cet ouvrage qui accompagne les expositions des œuvres “napoléoniennes“ de Jean Gaudaire-Thor. Déjà auteur d’une œuvre considérable, il s’est emparé du mythe de Napoléon autant qu’il a été conquis par lui. Il a transmis au papier, à la toile et aux matières le résultat de l’alchimie mystérieuse de sa création, chez lui soutenue par une technique et une expérience sûres.

Après un long moment de mûrissement et de réalisation, ses créations sont prêtes à rencontrer le public, au moment même où nous commémorons le bicentenaire de la mort de l’Empereur. On les découvrira ou, pour ceux qui auront eu la chance de les rencontrer dans les expositions, on les redécouvrira dans ce livre-catalogue écrit en collaboration avec quelques belles plumes, pour une mise en scène et en perspective de ses 130 reproductions soignées.
La Fondation Napoléon est fière d’avoir été associée à cet évènement et son directeur heureux d’avoir été invité à écrire les premières lignes de ce Napoléon. La campagne du monde qui confirmera une fois de plus ce que Victor Hugo, parlant du Premier consul et de l’Empereur, avait si bien pressenti : “Lui, lui partout“. Toujours présent et, grâce à Jean Gaudaire-Thor, toujours renouvelé et capable de parler aux esprits et aux âmes de notre époque.

Thierry Lentz, Directeur de la Fondation Napoléon